Médecines Douces

Méthode Kneipp : l’eau froide fait des miracles

Pape de la médecine naturelle en Allemagne depuis plus de cent ans, l’abbé Kneipp est encore méconnu chez nous. Son credo : l’eau froide, c’est bon pour la santé ! Mode d’emploi d’une méthode toute simple qui révise l’art du bain et de la douche.
 De l’eau, des plantes : l’abbé a inventé une philosophie de santé globale.
Le sourire est enfoui, les épais sourcils noirs, en broussaille et les cheveux blancs, domptés par une calotte. En Allemagne, l’effigie de Sebastian Kneipp figure sur tous ses produits de soin (huiles de bain, tisanes, etc.). Près de six cent soixante hôtels, centres thermaux ou cliniques adhèrent à sa doctrine, et son nom se décline en adjectif : « kneippen ».
Tout a commencé en 1847. Sebastian Kneipp, 26 ans, atteint de tuberculose et déclaré incurable, tombe sur une publication du docteur Hahn : « De la force et des effets de l’eau fraîche sur le corps humain ». N’ayant plus rien à perdre, il s’administre un autotraitement. Au programme : course à pied deux fois par semaine sur les bords du Danube et plongeons dans une eau à 5 °C !
Un « remède de cheval » qui le guérit en quelques mois. Il décide alors de poursuivre ses recherches sur l’hydrothérapie et soigne – avec succès – son entourage. Accusé de charlatanisme, il est envoyé en Bavière par les autorités ecclésiastiques, au monastère des dominicains de Bad Wörishofen. Il y remplace le curé. En 1886, il publie son premier traité sous le titre “Ma cure d’eau”. Surnommé le « docteur de l’eau », il enrichit sa méthode pour en faire une véritable hygiène de vie qui considère le corps dans sa globalité. Et finira par soigner le pape Léon XIII, alors âgé de 80 ans.
Mieux vaut prévenir que guérir, pensait l’abbé. « Ceux et celles qui ne réservent pas quotidiennement un peu de temps pour leur santé devront un jour consacrer beaucoup de temps à leur maladie. » Bains partiels, douches écossaises… « S’il existe pour moi un seul remède, ce sera l’eau », déclare Sebastian Kneipp. Aujourd’hui, en France, on découvre sa méthode et ses produits de soins, tout à fait dans l’air du temps.

Deux grands principes

Selon le curé bavarois, adepte de la douche écossaise, il faut endurcir l’organisme pour prévenir la maladie.
1. De l’eau entre 0 et 18 °C
L’eau froide est idéale pour « rétablir l’ordre dans le corps ». Elle ôte la chaleur superflue (dont la transpiration) tout en obligeant l’organisme à générer sa propre énergie calorifique pour éliminer les éléments « inutiles et insalubres » (« graisses et mauvaises humeurs » !).
L’eau chaude ne doit intervenir que pour seconder l’organisme incapable de produire sa chaleur naturelle (quand on se sent frigorifié) ou pour intensifier le bénéfice de l’eau froide.
« Le contraste chaud-froid dilate et contracte les vaisseaux sanguins, ce qui réactive le système neurovégétatif (cœur, foie, estomac…), mais aussi le système hormonal et immunitaire », explique Joachim Bohm Rammel, ostéopathe (également directeur de la physiothérapie au Sebastianarium, centre de soins et école de formation à Bad Wörishofen, en Allemagne).
2. Des applications localisées
S’il s’agit d’entretenir sa forme, entre une et trois douches froides au lever par semaine suffiront (durée : une minute). Sinon, on trempe ou on arrose bras, genoux, visage ou coudes, selon le problème. 
Les applications d’eau localisées décongestionnent la zone traitée, mais, curieusement, agissent sur d’autres endroits par un effet dérivatif (comme le font l’acupuncture et la réflexologie).
Ainsi, un bain de pieds froid soulage les cerveaux en ébullition : pour lutter contre le froid, le cerveau envoie du sang vers les pieds, ce qui nous allège la tête.

Cure d'eau chez soi

L’avantage de la méthode Kneipp est sa simplicité. Un lavabo, une douche, une bassine, et le tour est joué. Sebastian Kneipp recommandait la modération. Inutile d’abuser de ses cent vingt types de bains ! 
Première étape : identifiez votre problème (migraine, insomnie, jambes lourdes, etc.).
- Deuxième étape : pratiquez le soin approprié jusqu’à complet rétablissement.
Pour ne pas attraper froid, veillez à ce que la température de la pièce ainsi que celle du sol soient suffisamment élevées. Les parties du corps non mouillées doivent être chaudement couvertes. Surtout, ne vous essuyez pas. Séchez-vous en agitant les bras ou les pieds, mouvements qui induisent une chaleur naturelle et prolongent la réaction de l’organisme.
Les douches
Réglez la pomme de douche sur la pluie la plus douce ou remplacez-la par un tuyau en caoutchouc. Dirigez le jet de biais, à dix-quinze centimètres de la peau, le temps que l’épiderme rougisse.
- Pour lutter contre le stress
Un ruissellement froid sur les cuisses apaise l’anxiété mais aussi la gueule de bois des lendemains de fête. Il traite également la cellulite et les jambes lourdes.
- Pour alléger les jambes
Remontez du gros orteil à l’intérieur des genoux. Insistez sur le creux derrière l’articulation, riche en ganglions lymphatiques. Puis redescendez le jet par le bord opposé jusqu’à la cheville. Recommencez l’affusion en allant stimuler la rotule. Ce soin soulage les jambes lourdes, et a un effet secondaire sur la zone du thorax, des abdominaux et sur les organes urinaires.
- Pour faire passer la migraine
Adaptez un tuyau en caoutchouc sur le robinet du lavabo. Baladez un jet d’eau tout autour du visage en dessinant un cercle, puis insistez sur le front et terminez par deux secondes sur chacun des yeux clos. Laissez réagir un peu avant de tamponner délicatement avec une serviette. Miraculeuse sur les maux de tête, la douche du visage efface également les boutons d’acné et lisse les mines fatiguées.
Les bains
Rassurez-vous, les plongeons dans l’eau froide restent toujours fugaces (trente secondes maxi).
- Contre l’insomnie 
Le bain de pieds avec de l’eau jusqu’à mi-mollets allège les esprits encombrés et ainsi facilite l’endormissement. Posologie : de trois à sept soirs par semaine. Durée : trente secondes. 
- Contre les maux de ventre
Le bain de siège recouvre le haut des cuisses et le nombril. Pris quotidiennement durant sept jours avant les règles, il les promet moins douloureuses. Il combat aussi les hémorroïdes, les lenteurs digestives. Durée : de une à dix secondes.
- Contre les coups de pompe
Le bain de bras jusqu’aux biceps donne un coup de fouet à l’organisme, régule la tension, soulage les vertiges et les maux de tête. Durée : trente secondes.

Où suivre une cure Kneipp

En Allemagne
Bad Wörishofen propose des forfaits de quatre à vingt et un jours : détente, beauté, minceur, vitalité ou jambes lourdes… (Office allemand du tourisme, à Paris. Tél. : 01.40.20.01.88 etwww.allemagne-tourisme.com).
En Suisse
De nombreux spas ou stations thermales intègrent des équipements Kneipp. (Suisse tourisme. Tél. : 00.800.100.200.30 et wellness@switzerland.com).
A découvrir sur place : le bain de foin revitalisant
On reste allongé sur un lit d’eau, enfoui dans un mélange d’herbes et de fleurs coupées : vingt-huit plantes revitalisantes. La chaleur humide de ce "bain de foin" accélère la circulation sanguine et détofixie (aucun risque d’allergie, les pollens sont neutralisés en chauffant le foin à la vapeur).

Les cinq piliers de la méthode

  • L’eau : froide ou chaude, en bain ou en douche, elle stimule la circulation sanguine et aide le métabolisme à éliminer les toxines.
  • Les plantes : la nature est notre meilleur médecin, pensait Kneipp. Il préconisait tisanes, massages aux huiles essentielles, inhalations, sels de bain… A sa mort, son ami pharmacien Leonard Oberhaüsser obtint le droit exclusif de continuer à fabriquer des produits selon la méthode et les principes de l’abbé.
  • L’alimentation : place d’honneur aux végétaux. Opposé aux régimes stricts et aux produits transformés, Kneipp prônait les légumes (pas trop bouillis), les fruits, les poissons, les céréales. Mais aussi les délices du terroir, qui permettent d’être en harmonie avec la terre.
  • Le mouvement : l’activité physique idéale est celle qui nous apporte du plaisir et que l’on peut pratiquer en plein air : la natation, le vélo… mais aussi la marche nordique (avec deux bâtons, c’est un exercice complet qui affine et favorise l’élimination des toxines
  • L’équilibre corps-esprit : spiritualité, techniques de détente (yoga), psychothérapie corporelle… La palette est large. “Ce n’est qu’après avoir pris l’âme en compte que j’ai obtenu des résultats positifs”, assurait Kneipp.

Des produits nature

Très “kneippiens”, les Allemands disposent de trois cent cinquante produits siglés Kneipp (cosmétiques, tisanes, compléments alimentaires). En France, on déniche quand même une soixantaine de soins du corps en pharmacie, parapharmacie ou magasins diététiques (gammes classic, care ou s.p.a.). Esprit sain oblige : aucun ne contient de conservateur ni de savon. Mais ils recèlent de la vitamine E, complice de l’antivieillissement (sauf les galets).
                      

Lithothérapie : le bien-être par les pierres

Blocages émotionnels, stress, mal-être… La lithothérapie nous enseigne que les minéraux peuvent nous aider à aller mieux. Cette discipline qui, hier encore, rimait dans les esprits avec magie et gri-gri, séduit aujourd’hui de plus en plus d’adeptes. Que sait-on du mode d’action des pierres ? De leurs vertus supposées ? Comment les choisir ? L’éclairage de Wydiane Khaoua, experte en lithothérapie.
Lithothérapie : le bien-être par les pierres
Esotérique la lithothérapie ? Empirique, rétorquent ses adeptes ! « Ce n’est pas une science fondamentale, il n’y a pas d’école, explique Wydiane Khaoua, experte en lithothérapie chez Cristaux et Santé. Mais c’est une pratique qui existe depuis tellement longtemps que d’expérience en expérience, on dispose d’une multitude de résultats qui se recroisent et forment aujourd’hui un véritable savoir. »

Des pierres vivantes

Cela fait longtemps en effet que l’homme utilise des pierres pour son bien-être ou sa santé. En Egypte ancienne, déjà, certains minéraux étaient considérés comme sacrés, notamment le lapis-lazuli ou la turquoise. Plus tard, au XIIème siècle, on attribuera la longévité de la religieuse Hildergarde de Bingen, décédée à 81 ans, aux propriétés des pierres thérapeutiques qu’elle avait étudiées et développées dans ses écrits.
Mais aujourd’hui l’idée que des minéraux puissent agir sur notre bien-être suscite avant tout un certain scepticisme. « Effectivement, la première réaction est souvent de trouver cela étrange, reconnaît Wydiane Khaoua. Mais si l’on explique à une personne qu’une pierre – comme une plante – a une couleur, une forme et une composition chimique particulières, en un mot qu’elle est vivante, on peut facilement lui faire comprendre qu’elle dégage quelque chose de particulier. »
Vivante, une pierre, vraiment ? « Dans la pensée commune, on part du principe que ce qui ne bouge pas n’est pas vivant. Pourtant, on sait bien que les pierres bougent puisqu’elles poussent. Seulement, contrairement à d’autres organismes vivants, cela prend des millions d’années. C’est un processus très lent mais une pierre n’est pas inerte. »

Des catalyseurs de changement

En quoi exactement les minéraux peuvent-ils nous aider ? « Les pierres sont aujourd’hui reconnues comme des outils de mieux-être et de conscience - conscience de soi et de la vie -, précise la spécialiste. Cela peut aller de problématiques concrètes (« je n’arrive pas à monter mon entreprise », « j’aimerais mieux communiquer ») à des questions plus abstraites (« je manque d’énergie vitale », « j’aimerais développer mes sens »). Mais les pierres ne peuvent en aucun cas guérir dans l’urgence, nous insistons beaucoup là-dessus ». En ce sens, la lithothérapie ne propose pas de gri-gri ou d’amulette, mais plutôt un catalyseur de changement. « Il n’y a pas de pierre de chance, de protection ou de bonheur, poursuit Wydiane. Mais il y a des pierres qui font du bien. Et forcément quand on va mieux, la vie est plus fluide. En réalité, ce n’est pas la pierre qui fait tout le travail ! Elle est un éclaireur. A chacun de nous, ensuite, de prendre en compte ce qu’elle nous montre. »

Trois niveaux d'action

Concrètement, les pierres agiraient sur trois plans différents. «  A un niveau infinitésimal, il existe un échange d’oligoéléments par capillarité cutanée, détaille l’experte. Quand on touche une pierre, les pores de la peau s’ouvrent. Selon la composition chimique particulière du minéral, certains de ses éléments peuvent pénétrer dans le corps. Le second niveau d’action concerne les énergies que notre corps échange avec la pierre quand on la manipule. »
Enfin, il y a un mode d’action dit vibratoire, plus abstrait et difficile à concevoir. « Des vibrations émanent des pierres. Celles-ci vont se propager, y compris dans des espaces qui nous sont parfois inconnus. C’est pour cela qu’on considère que la pierre peut venir dissoudre des blocages qui n’existent pas forcément « ici et maintenant ». Les minéraux sont des outils quantiques : une part de leur efficacité n’est pas quantifiable, ni décelable, car elle intervient à un niveau dont on n’a pas encore conscience. »
Ceci explique qu’une pierre, au-delà de son champ d’action connu, puisse se révéler aidante dans d’autres domaines, selon les personnes et les problématiques.  Mais comment être sûr, alors, de choisir la bonne pierre pour nos besoins ? « Il y a une dimension très spontanée dans notre rapport aux pierres, insiste Wydiane. On n’a pas besoin de connaissances spécifiques pour bénéficier de leur action. Bien sûr, en magasin, on peut vous orienter vers tel ou tel minéral en fonction de ce que vous souhaitez. Mais celui qui vous conviendra le mieux, au-delà des étiquettes, c’est celui qui va vous attirer. Celui que vous allez préférer. Car c’est notre corps qui sait le mieux ce dont on a besoin. »
Le conseil de la spécialiste : rendez-vous dans un magasin spécialisé, prenez les pierres en main, laissez-vous guider par celles qui attirent votre attention et choisissez celle qui vous « appelle » le plus. Le seul point important selon elle : préférez des pierres de qualité de plus de 150 grammes pour plus d’efficacité.

Sous l’oreiller ou pour méditer

Pour les utiliser au quotidien, pas besoin non plus de mode d’emploi pointu. « Il suffit de prendre la pierre en main chez soi, tranquillement. Vous n’avez pas besoin de méditer, même si les minéraux s’avèrent d’excellents supports de méditation. Vous pouvez les manipuler au gré de vos envies, même en regardant la télévision. C’est le contact qui compte. » Certains choisissent aussi de dormir avec : un galet de cornaline glissé sous l’oreiller ou serré dans la main au moment de s’endormir serait par exemple très efficace contre les problèmes de sommeil.
En revanche, tous les spécialistes en lithothérapie insistent sur la nécessité de « nettoyer sa pierre ». Pour Wydiane Khaoua, inutile d’aller chercher des solutions compliquées : « le plus facile – et logique -, c’est simplement de les laisser tremper dans un grand bol d’eau froide du robinet pendant quelques heures. »

Des pierres compagnons

Vous êtes intrigué ? Vous avez envie d’essayer ? « La lithothérapie ne nécessite pas forcément une démarche active, assure l’experte. Ce n’est pas une croyance : que l’on y croit ou pas, la pierre va « émettre » et vous allez pouvoir bénéficier de ses effets. Bien sûr, les minéraux sont d’autant plus efficaces que l’on est dans une position attentive. Mais rien n’empêche par exemple d’offrir une pierre à un proche ou d’en glisser une sous l’oreiller d’un enfant… En général, les petits les adorent. Pour eux comme pour nous, les minéraux sont d’excellents compagnons au quotidien. »                    

Et si l’on pensait nos dents autrement ?

Vous êtes persuadé(e) qu’une bonne santé bucco-dentaire se réduit à un brossage régulier, que les caries sont uniquement dues au sucre et qu’arracher une dent est finalement anodin ? Et si nous pensions nos dents différemment ? C’est la démarche de la dentisterie holistique qui avance que nos dents, notre corps et notre esprit interagissent en permanence. Le but de cette nouvelle approche : mieux se connaître pour mieux se soigner.
     Une éruption cutanée ? Un trop-plein d’émotions sans doute… Mal au dos ? Le stress des derniers mois, c’est certain. Nos cheveux tombent ? Là encore, les interprétations psychosomatiques ne manquent pas. Nous savons qu’à travers notre corps et ses petites défaillances, c’est souvent notre psyché qui parle. Mais nos dents ? A part le brossage deux fois par jour et la visite annuelle chez le dentiste, quelle importance leur accordons-nous ? Et en cas de problème, avons-nous déjà cherché un peu plus loin que la carie ou l’abcès que notre praticien nous a diagnostiqué ? Non, la plupart du temps, nous nous contentons d’avaler fissa des médicaments pour calmer la douleur et de nous ruer chez le dentiste.
Pourtant depuis quelques années, se développe une approche alternative de la dentisterie, dite holistique, qui entend bousculer notre manière de les soigner. Selon elle, nos dents ne sont pas de simples excroissances, presque inertes, comme coupées de notre corps, mais au contraire de véritables capteurs, très sensibles, qui nous renseigneraient aussi bien sur certains dysfonctionnements physiologiques que sur nos états d’âme.

Une symbolique forte

Aussi surprenante qu’elle soit, cette approche n’est pas forcément nouvelle. Car à y regarder de plus près, les dents ont depuis toujours une symbolique très forte. Nos rêves, en particulier, nous montrent l’importance que nous leur accordons, parfois sans nous en rendre compte. Un rêve de dents qui tombent ? Prémonitoire ou pas, la plupart des interprétations y verront le signe d’un décès, d’une maladie ou d’une grande perte. Et que dire de ces expressions qui leur font ouvertement référence : « avoir les dents longues » ou « avoir les dents du bonheur » ? Toutes évoquent un trait de caractère ou une signification particulière. Presque des pouvoirs. On raconte même, il y a bien plus longtemps encore, qu’Aristote les étudiait pour prédire la longévité de ses interlocuteurs… De là à croire que notre histoire se lit dans notre sourire, il n’y a qu’un pas.

Les avancées de l’approche énergétique

Des croyances surannées ? Un discours ésotérique ? Peut-être. Mais elle permet de prendre un peu de recul face aux soins qui nous sont proposés en cabinet. Un « plombage », une dent à arracher, un appareil pour corriger l’implantation des dents de nos ados… Ces gestes devenus ordinaires sont-ils vraiment anodins ? Pour la dentisterie énergétique, il existe au-delà des causes physiques de certains problèmes dentaires, des liens forts entre notre dentition et le reste de notre corps. Impossible alors de soigner complètement l’un sans prendre en compte l’autre. La solution à un problème dentaire se trouve peut-être à l’extérieur du cabinet dentaire. Et inversement, des problèmes physiques inexpliqués – commes des migraines régulières ou des douleurs articulaires - peuvent trouver leurs racines dans une dent. Parfois même dans tout petit déplacement dentaire.

Décoder le langage de nos dents

L’approche dite de « décodage dentaire » ou de « décodage biologique » va même plus loin en établissant que nos dents sont également directement liées à notre esprit. Selon elle, nos problèmes dentaires seraient même la manifestation d’une réelle souffrance intérieure. Or quelle est la solution que nous opposons le plus souvent à cette douleur insoupçonnée ? L’enfouir sous des médicaments dès qu’elle se manifeste… Voire arracher purement et simplement ce que l’on pense être sa cause : la dent elle-même.
Depuis des années maintenant, Estelle Vereeck, docteur en chirurgie dentaire, va même beaucoup plus loin dans l’exploration des liens entre nos dents et notre psyché, puisqu’elle a décodé ce qui est selon elle leur langage. Dans l’introduction de son Dictionnaire du langage de vos dents (Editions Luigi Castelli, 2004), elle explique ainsi : « Les dents sont les trente-deux lettres de l’alphabet personnel que l’inconscient utilise pour transmettre ses messages. Six de plus que notre véritable alphabet ! La variété des atteintes (fracture, usure, dent dévitalisée, etc.) est un langage d’une richesse dont la précision vous étonnera. »
Chacune de nos dents reflèterait ainsi un aspect de notre vie ou de notre histoire, une facette de notre personnalité. Leur point commun : elles révèleraient le plus souvent le poids de non-dits, de peurs ou d’émotions refoulées. Des exemples ? Une carie pourrait ainsi révéler une carence affective remontant à l’enfance, un déchaussement, un sentiment d’impuissance ou de peur et un abcès à une dent, un refoulement de nos émotions qui trouverait par ce biais un moyen de « sortir », entraînant avec elles une souffrance maximale.
Aujourd’hui, cette approche nouvelle est loin de faire l’unanimité. Mais en mettant en lumière les liens qui unissent nos dents, notre corps et notre psyché, elle nous révèle surtout que nos dents parlent beaucoup de nous-même. Pour peu que l’on prenne le temps de les écouter autrement.

Bien se rétablir après une infection hivernale

Grippe, rhume, angine… Passé la crise, restent souvent une fatigue tenace et une fragilité qui nous font craindre une rechute dès le prochain petit virus croisé. Comment enrayer au naturel ce cercle vicieux ? Retrouver rapidement notre vitalité et une immunité à toute épreuve ? Les conseils de la naturopathe Céline Touati.
Bien se rétablir après une infection hivernale

Des probiotiques pour l’immunité

Les infections hivernales, même les plus bénignes comme les rhumes, ont le pouvoir de nous « mettre à plat » pendant des jours, bien après qu’elles soient terminées. Pour se rebooster, certains sont tentés de faire le plein de vitamines et de compléments alimentaires. Mais est-ce efficace ? Suffisant ?
Pour la naturopathe Céline Touati : mieux vaut commencer par prendre soin… de nos intestins. « Environ 60% de nos cellules immunitaires y sont concentrées. Mon premier conseil est donc de consommer des probiotiques : ce sont des bonnes bactéries qui permettent de renforcer positivement le travail de notre écosystème intestinal. » On peut les trouver sous forme de complément alimentaire mais aussi dans les laits fermentés, comme le kéfir et le miso, à acheter de préférence en magasin bio. Mais la naturopathe préfère mettre en garde : « nous avons chacun notre propre écosystème intestinal, donc mieux vaut se renseigner auprès de son thérapeute ou de son médecin pour trouver ceux qui seront le plus adaptés pour nous. »

Du fer dans nos assiettes

Autre allié de poids pour notre immunité : le fer. Des infections à répétition indiquent souvent que l’on en manque ou que notre organisme n’arrive pas à le conserver. L’idéal est de réaliser un dosage sanguin en début d’hiver pour savoir ce qu’il en est. « La solution n’est pas forcément d’ingurgiter des médicaments pleins de fer, rectifie Céline Touati. Je conseillerais plutôt d’en ajouter dans notre alimentation. Pendant la saison froide, le plus digérable et assimilable par le corps, c’est celui que l’on trouve dans les algues, dans les légumes secs (lentilles, pois chiches, etc…), dans les fruits secs, dans les céréales complètes, dans les œufs (bio de préférence) et dans le foie. »

De la vitamine C et du zinc pour éliminer les germes

La vitamine C nous est précieuse pour récupérer rapidement car elle va stimuler des cellules qui sont impliquées dans l’élimination des germes. Elle va également aguerrir le corps. Mais là encore, inutile de courir dans la première pharmacie venue. « On trouve de la vitamine C naturelle dans certains aliments : le cassis en contient beaucoup, mais aussi le poivron, la mâche, le cresson, le radis noir et les agrumes (kiwis, citrons, oranges) », énumère la naturopathe. Ce que l’on sait encore moins, c’est qu’il est possible de booster son apport en vitamine : « Quand on mange un aliment riche en vitamine C, il est intéressant d’avoir au cours du même repas un aliment riche en fer. Ils vont se potentialiser l’un l’autre. »
Comme la vitamine C, le zinc est intéressant car il favorise l’élimination des germes. Où le trouver ? Dans les huîtres et les coquillages en général, mais aussi dans le germe de blé. Ce dernier se consomme sous forme de comprimés mais aussi de flocons dont il suffit de saupoudrer son petit déjeuner ou encore ses soupes et salades.

Le coup de pouce de la phytothérapie

Certaines plantes, aussi, peuvent nous aider à nous remettre sur pied. Celles à privilégier ? « Le cyprès, pour son action antivirale, cite Céline Touati. L’échinacée, une plante immuno-stimulante (déconseillée aux personnes qui connaissent des problèmes d’immunité), mais aussi le cassis, notamment sous forme de bourgeon pour son pouvoir anti-inflammatoire. Il agit comme de la cortisone naturelle et se révèle très efficace contre les rhinites, les rhino-pharyngites, otites, etc… »
A essayer aussi : la spiruline, une micro-algue miraculeuse à consommer sous forme de poudre, de comprimés ou de gélules. « C’est l’un des premiers organismes apparus sur notre planète et c’est un concentré de micro-nutriments. Elle est utilisée autant par les sportifs de haut niveau qu’en Afrique contre les effets de la malnutrition. Elle soutient l’organisme en lui apportant de la vitalité. Une véritable fontaine de jouvence ! »

L’hygiène de vie : fondamentale !

Derniers conseils de bon sens pour tous ceux qui veulent augmenter leur vitalité : « Mangez à horaires réguliers dans le calme et le plaisir, en mâchant longtemps, c’est très important !
Et respectez également vos cycles de sommeil. N’ayez pas peur de vous coucher comme les poules : l’hiver, ce devrait être normal. »   Mais inutile tout de même de traîner au lit à longueur de journée sous prétexte de reprendre des forces. « Faire de l’exercice physique est capital. Pas besoin d’y consacrer des heures pour autant : 20 minutes de marche quotidienne en extérieur suffisent à être plus en forme. »

L’oligothérapie

Magnésium, zinc, chrome… Ces minéraux métalliques présents en très infimes quantités dans notre organisme connaissent un succès grandissant.
L’oligothérapie

À quoi peuvent bien servir ces microscopiques éléments de cuivre, de zinc, de chrome ou de manganèse découverts dans notre organisme ? se demande le chimiste et biologiste Gabriel Bertrand (1867-1962) à la fin du XIXe siècle. Il émet l’hypothèse que ces minéraux purs, même en très petites quantités – ils représentent 0,01 % de notre poids –, sont essentiels pour la vie, car ce sont des catalyseurs qui participent au bon fonctionnement de la plupart des enzymes. Il démontre qu’une carence en oligoéléments pourrait être à l’origine de certaines maladies, comme la tuberculose ou les rhumatismes, et qu’une supplémentation peut aider à les soigner. Au tout début des années 1930, le docteur Jacques Ménétrier (1908- 1986) s’intéresse à ces possibilités thérapeutiques et fait lui aussi de nombreuses observations cliniques sur le traitement des maladies fonctionnelles, troubles dus à un dérèglement passager. Il met alors au point une nouvelle approche, l’oligothérapie fonctionnelle.

Fondée sur la notion de terrain (la « diathèse »), la méthode part du principe qu’un même traitement n’a pas les mêmes effets sur tous les individus. Ménétrier établit quatre types de terrains en fonction de quatre modes de réactions physiologiques et psychologiques différents, en associant à chacun un traitement de base. La diathèse allergique, dite aussi « arthritique », regroupe des individus énergiques, optimistes, ayant du mal à se coucher le soir, fatigués le matin et souffrant souvent d’allergies ; la diathèse hyposthénique concerne les personnes calmes et réfléchies, mais subissant souvent des infections ; la diathèse dystonique, les gens angoissés qui pâtissent de troubles de la circulation ; la diathèse anergique, ceux qui ont des accès dépressifs, une faiblesse immunitaire et une difficulté à s’adapter. La méthode est assez complexe, car les terrains sont tous plus ou moins imbriqués les uns dans les autres. Comme il est impossible, sans tests fiables, de connaître nos carences, il est indispensable de consulter un médecin oligothérapeute.
Sur la trentaine de minéraux que contient notre organisme, une quinzaine est en vente libre dans les pharmacies, parapharmacies et magasins bio, en ampoules, comprimés ou granules. Purs, comme le chrome, nécessaire au métabolisme des glucides, ou associés, comme le fameux trio cuivre-or-argent, utilisé pour modifier le terrain pendant les états infectieux. Les oligoéléments connaissent de plus en plus de succès. Cependant, certains d’entre eux peuvent présenter des dangers en cas d’excès. Si vous voulez profiter des bénéfices thérapeutiques de ces nutriments, qui peuvent vous aider à régler nombre de dysfonctionnements, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin ; ou étudiez les sites Internet spécialisés (notamment oligomed.com
ou doctissimo.fr) qui donnent des indications sur les apports quotidiens recommandés, les besoins et les effets réels. Dans tous les cas, gardez à l’esprit que ces nutriments agissent sur le terrain, donc sur votre nature. C’est pourquoi l’oligothérapie peut aussi être une autre façon de travailler sur soi-même.

Les solutions naturelles anti-coups de fatigue

Vous commencez à piquer du nez sur votre bureau ? Vous ressentez le besoin impérieux de dévaliser la machine à friandises ou de boire un énième café pour garder les yeux ouverts ? Mauvaise idée, ce sont de faux amis ! Mais bonne nouvelle : il existe des solutions naturelles et efficaces pour lutter contre ces coups de fatigue qui ponctuent nos journées, surtout pendant les mois les plus froids. Les conseils de la naturopathe Céline Touati.
Les solutions naturelles anti-coups de fatigue

Choisir un grignotage efficace

Il est 11h du matin, vous avez faim, vous tombez de fatigue ? Et si vous repreniez un petit café ? « Mauvaise idée ! » répond la naturopathe Céline Touati. « Car le café engendre un cercle vicieux : plus on en boit, plus on excite l’organisme sur une courte durée. Résultat : le coup de pompe qui suit, lui, est encore plus profond. Et on est alors tenté de boire davantage de café… »
L’autre grande tentation en cas de grosse fatigue est de se ruer sur du sucre. Bonbons ou barre chocolatée, c’est aussi une mauvaise idée. « Tout simplement parce que c’est du mauvais sucre, rappelle la naturopathe. En revanche, il faut savoir que l’envie de sucre en cas de coup de fatigue est physiologique : notre cerveau en consomme à lui seul 6 grammes par heure. Mais ce dont notre corps a besoin, c’est de bon sucre, c’est-à-dire des aliments à index glycémique bas. » Sinon, là encore, c’est l’engrenage : pour lutter contre la fatigue, on va être tenté de manger toujours plus de ce mauvais sucre.
« Les bons choix : les petits pois et les carottes crues ! » Mais pas évident à suivre quand on est au bureau ! « Du côté des fruits, on peut privilégier les raisins, les poires et du jus de pomme naturel. Et pour un petit plaisir – parce que c’est important aussi - du chocolat noir à plus de 70% de cacao. » Autre solution : s’octroyer, à la pause, quelques oléagineux : amandes, noisettes. C’est bon à croquer et bon pour notre organisme.

Des jus verts pour faire le plein d’énergie

Autre solution coup de fouet qui s’avère agréable pour nos papilles : les « jus verts ». « Il faut les préparer en avance mais ces jus sont de véritables bombes énergétiques naturelles », indique Céline Touati. Son conseil : en consommer deux fois par jour - une fois dans la matinée puis vers 16h. La recette ? Des aliments verts (herbes fraîches, légumes…) mixés avec des fruits et des épices. « Je recommande par exemple un mélange pomme, carotte, cumin ou encore mangue et persil, avec plus ou moins d’eau selon la consistance souhaitée. »

Le coup de pouce des huiles essentielles

L’aromathérapie, également, peut se révéler précieuse. « Essayez le café du naturopathe, le surnom de l’huile essentielle d’épinette noire, propose Céline Touati. Déposez-en sur vos poings et passez-les sur votre dos, de haut en bas. Attention, si vous êtes enceinte, contentez-vous de la renifler. Cette huile essentielle, qui a le même effet que la cortisone, va stimuler les glandes surrénales et vous donner un vrai coup de boost ! »
Deuxième piste : « L’huile essentielle de menthe poivrée, à renifler simplement, qui va oxygéner le cerveau et réveiller naturellement la vigilance. » Seule précaution à prendre avec cette huile très réfrigérante : éviter absolument le contact avec les yeux.

Respirer pour se rebooster

Enfin, dernière solution à exploiter en cas de gros coup de fatigue : les techniques respiratoires. « La plus simple consiste à respirer assez fort et assez vite de manière à réveiller les glandes surrénales, conseille la naturopathe. Bien entendu, cette technique est à déconseiller aux personnes qui hyperventilent facilement et à tous ceux qui sont sujets aux crises d’asthme. »
Plus efficaces encore : les exercices decohérence cardiaque. « Cette technique est intéressante au travail parce qu’elle permet de réduire le stress. Elle est notamment très utile quand on se retrouve débordé au bureau et qu’on ne sait plus par où commencer. »
La marche à suivre ? « Asseyez-vous confortablement, deux pieds au sol, mains sur la cuisse, dos droit appuyé au dossier. Commencez par une expiration profonde, puis inspirez sur 5 secondes, avant d’expirer à nouveau sur 5 secondes. Continuez pendant 5 minutes des respirations lentes, amples, profondes, avec attention. Un exercice à répéter trois fois par jour, tous les jours. »
En faisant baisser les hormones du stress, notamment le cortisol, la cohérence cardiaque permet de bénéficier d’un nouvel élan, immédiatement.

La meilleure façon de jeûner

Vous aimeriez expérimenter le jeûne ? Avant d'arrêter de manger, une bonne préparation est nécessaire : il faut y entrer doucement en réduisant son alimentation quelques jours avant… et savoir en sortir progressivement.
La meilleure façon de jeûner

Il est indispensable de faire de l’exercice physique durant le jeûne et de s’hydrater avec de l’eau minérale, des tisanes, des jus de fruits ou de légumes pour conserver un apport raisonnable en vitamines, hydrates de carbone et minéraux. Et éviter de reprendre ses mauvaises habitudes alimentaires. La méthode Buchinger préconise quatre jours de réalimentation après un jeûne de dix ou vingt jours, sans dépasser huit cents kilocalories le premier jour, puis mille, mille deux cents et mille six cents.

Manger lentement, exclusivement bio et végétarien pendant les deux semaines suivantes pour que l’appareil digestif se réadapte, en appréciant le goût et la texture de chaque bouchée et en buvant abondamment entre les repas.
S’y mettre seul n’est pas conseillé pour une première expérience. Un encadrement compétent permet de répondre à toutes les questions et de régler les petits problèmes qui peuvent apparaître, comme les douleurs (maux de tête) provoquées par l’élimination d’eau. Ceux qui ne se sentent pas capables d’une pratique prolongée peuvent lui préférer le jeûne intermittent : un jour par semaine de jeûne complet ou de monodiète avec trois repas composés d’un même aliment, au choix des fruits, du riz ou des pommes de terre (sans pain ni matière grasse !) est considéré comme aussi bénéfique qu’un jeûne long.
Attention, il est contre-indiqué en cas de troubles du comportement alimentaire. Sans accompagnement médical, comme cela se pratique le plus souvent en France, il faut être en bonne santé. Pour les personnes malades devant prendre des médicaments, un suivi médical comparable à celui que proposent les cliniques Buchinger est requis.
Où jeûner ? Dans les cliniques Buchinger, à Überlingen ou à Marbella (buchinger.com oubuchinger.es). En France, des stages de jeûne et randonnée existent : La Pensée sauvage, L’Amandier (amandier.info), Jeûne et randonnée (ffjr.com).

Le jeûne, une médecine d’avenir

Il a longtemps été qualifié de farfelu, d’irresponsable, voire de dangereux par les médecins. Pourtant, le jeûne est en train de faire la preuve qu’il peut être un formidable instrument de bonne santé. Et un nouvel outil pour accompagner la guérison de certains malades.
Le jeûne, une médecine d’avenir
« On est foutus, on mange trop », chantait Alain Souchon. Yvon Le Maho, directeur de recherche au CNRS, l’exprime différemment : « Le corps humain est beaucoup mieux adapté à la carence de nourriture qu’il ne l’est à son excès. » Ce spécialiste du métabolisme des animaux jeûneurs affirme que nous possédons le même dispositif d’adaptation. Non seulement notre corps ne souffrirait pas du jeûne, mais il en tirerait bénéfice. Nos ancêtres étaient habitués aux périodes de disette. Leur corps s’autonourrissait des réserves accumulées pendant la saison d’abondance. Aujourd’hui, nous ingérons toute l’année trop de graisses, de sucres, de pesticides et de polluants divers. Notre appareil digestif a besoin de se mettre de temps en temps en mode « pause ».

Contre les maladies du "trop"

« Le jeûne soulage les maladies du “trop” », insiste Françoise Wilhelmi de Toledo, médecin, qui dirige la clinique Buchinger, à Überlingen, en Allemagne. Plus ancienne clinique de jeûne thérapeutique d’Europe, elle fête cette année ses 60 ans d’existence. Les milliers de patients du monde entier venus perdre quelques kilos, ou souffrant d’allergies, de problèmes digestifs ou articulaires s’en portent si bien que la moitié d’entre eux reviennent chaque année. Dans son livre L’Art de jeûner, la spécialiste explique de façon très détaillée comment, au bout de deux semaines, le sang est épuré. La diminution du taux de sucre et d’insuline donne des résultats spectaculaires chez les diabétiques de type 2. L’absence de sel permet d’éliminer une grande quantité d’eau, la régénération cellulaire s’active, la flore intestinale se régénère et les phénomènes inflammatoires, comme les migraines, les maladies articulaires ou l’asthme sont apaisés. Même l’humeur est harmonisée, le jeûne augmentant les effets de la sérotonine.

Pour réintégrer son corps

Patricia, une ingénieure de 47 ans, souffre depuis deux ans d’une maladie articulaire auto-immune, la spondylarthrite ankylosante, qui lui occasionne de terribles douleurs et la contraint au repos. Après avoir vu sur Arte le documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade, Le Jeûne, une nouvelle thérapie, elle a interrogé son rhumatologue qui, depuis deux ans, la bourrait d’antidouleurs et d’antiinflammatoires : « Il m’a prise pour une dingue. Pour lui, je me mettais entre les mains de guérisseurs, au sens négatif du terme. Je suis partie quand même pour trois semaines de jeûne. »
Au bout de quelques jours à la clinique Buchinger, elle a diminué de moitié ses doses d’antiinflammatoires. Trois mois après son retour, elle fait le bilan : « Je reprends un antidouleur de temps en temps quand ça tiraille, mais les symptômes de ma maladie ont été atténués au point que je mène aujourd’hui une vie normale. Je sais maintenant que je peux gérer ma maladie. » Elle conclut : « J’ai enfin réintégré mon corps. » Quand elle a évoqué son expérience auprès du stomatologue qui la suit, il lui a demandé en riant : « Et ça vous a coûté combien de ne rien manger ? » Elle aurait pu lui répondre : « Environ trois cents euros par jour. » Le prix d’un très bon hôtel, avec un personnel médical présent jour et nuit, une salle de fitness et une piscine, des cours de gym et de la méditation, pour que les muscles soient en action et l’esprit au repos.

Un manque de crédit ?

La plupart des spécialistes français, à l’image de ceux qui suivent Patricia, sont opposés au jeûne, jugeant ceux qui le pratiquent comme des gogos et ceux qui le prescrivent comme de dangereux farfelus. « Il manque en France une figure charismatique et crédible qui défende le jeûne pour que l’image change », analyse le réalisateur Thierry de Lestrade, qui vient de publier un ouvrage prolongeant son documentaire. Il ajoute : « En France, quand les médecins ne savent pas, ils disent : “Ne faites pas !”!» Son film a fait grand bruit, poussant de nombreux malades à questionner leur praticien sur l’opportunité de jeûner.
Rien de plus insupportable, quand on a fait dix années d’études, que de devoir se justifier face à un patient qui a entendu parler de sa maladie à la télévision ! Surtout s’il s’agit de nutrition, un domaine quasi absent du cursus universitaire.

La méconnaissance des médecins

« Si les médecins rejettent cette pratique, c’est surtout par méconnaissance, confirme Michel Lallement, chirurgien cancérologue. Durant nos études, nous recevons une formation archaïque avec très peu de cours sur la nutrition. » Convaincu que notre alimentation « toxique » est un facteur déterminant dans l’explosion des maladies chroniques émergentes et des cancers chez les jeunes, il porte un regard curieux sur toutes les pistes nouvelles et envisage de créer un centre de prise en charge nutritionnelle des malades. « Les médecins ont du mal à accepter la nouveauté, poursuit-il. Mais dans le cas du jeûne, il suffit de faire deux colonnes, bénéfices et risques, pour s’apercevoir qu’il n’y a aucun risque si le jeûneur ingère des jus de légumes pour maintenir son apport en vitamines. »
Une médecin généraliste belge, Brigitte Steiner, a suivi le jeûne Buchinger après en avoir constaté les bienfaits sur l’un de ses patients ayant soigné ainsi ses problèmes respiratoires. Elle avoue : « J’ai été impressionnée par les résultats. » Elle-même atteinte d’une affection des bronches, la bronchectasie, elle a décidé d’intégrer cette « réparation » dans sa vie. Comme quoi, un médecin à l’écoute peut apprendre de ses patients. « Mais cela demande de l’humilité, reconnaît- elle. Beaucoup de médecins se montrent trop sûrs de leur savoir. »
« De nouvelles études commencent à convaincre les plus jeunes médecins », se réjouit Françoise Wilhelmi de Toledo. Celles de Valter Longo sont les plus prometteuses. Ce jeune et brillant chercheur gérontologue de l’université de Californie a fait, en 2008, une découverte qui a ébranlé la communauté scientifique et médicale internationale. Il a injecté de très fortes doses du produit utilisé en chimiothérapie sur des souris à qui il avait inoculé un cancer. Il les a séparées les rongeurs en deux groupes, a fait jeûner l’un et alimenté normalement l’autre. Au bout de quelques jours, le résultat l’a stupéfié lui-même : les souris bien nourries étaient mortes, toutes les autres avaient résisté.

Cancer : des études en cours

Des études complémentaires lui ont permis de démontrer que, non seulement le jeûne permettait aux souris de mieux supporter la chimiothérapie et d’en atténuer les effets secondaires, mais aussi que les cellules saines étaient devenues plus résistantes et les cellules cancéreuses affaiblies. Mais comme aiment à le répéter les cancérologues agacés par Longo et sa médiatisation, les souris ne sont pas des humains. Grâce à des fonds reçus suite à ses recherches, il a pu prolonger son étude sur l’homme. La première phase terminée lui a permis de démontrer qu’un jeûne de quarante-huit heures avant une séance de chimio et de vingt-quatre heures après réduisait les effets secondaires sur la personne malade, comme cela avait été le cas sur les souris. « Ces résultats sont conformes à ce que nous avons publié précédemment, affirme-t-il. Cependant, nous devons attendre la deuxième phase d’essais cliniques pour avoir confirmation. La bonne nouvelle est aussi que nous n’avons rencontré aucun problème majeur causé par le jeûne lui-même. »

Des cancéralogues réticents

Les cancérologues français restent prudents. Pour certains, rien de nouveau, les patients, redoutant les nausées, réduisent d’eux-mêmes leur alimentation avant et après les séances de chimio. D’autres jugent le jeûne dangereux, les malades du cancer souffrant surtout de dénutrition. La plupart, comme David Khayat, cancérologue, ne se prononcent pas, attendant les résultats définitifs sur l’homme : « Malgré mon appétence pour les nouvelles recherches, et celles de Valter Longo en particulier, je reste extrêmement prudent. Je m’astreins à ne rien préconiser qui ne soit prouvé sur des patients humains. » Quelques rares praticiens, comme le docteur Lallement, anticipent. Il conseille un jeûne de trois jours aux malades en cure de chimio : un jour avant le traitement, le jour de la chimio et le lendemain, avec apport de jus de végétaux pour éviter les carences. Mais il préconise l’appui de leur cancérologue pour éviter que le produit ne soit mélangé à du sérum sucré, ce qui retirerait tout le bénéfice du jeûne. « Malheureusement, souligne-t-il, très peu de médecins acceptent de jouer le jeu. »

Pendant que les Français doutent, le chercheur californien, persuadé que « le jeûne est le cauchemar des cellules cancéreuses », poursuit ses recherches sur ses effets sur le cancer, indépendamment des cures de chimiothérapie : « Il est définitivement prouvé que le jeûne a un effet sur la progression des cellules cancéreuses des souris, et nous avons déjà des éléments de preuve sur des patients atteints de cancers qui suivent des jeûnes périodiques. Cependant, le jeûne sans chimio ne fait que retarder la progression du cancer, et les résultats encourageants ne concernent pas tous les cancers. »
Henri Joyeux, professeur de cancérologie à l’université de Montpellier, regrette de son côté que les médecins « soient branchés à 100!% sur les médicaments et les nouvelles molécules », il reste toutefois précautionneux en ce qui concerne le jeûne : « Pour un malade du cancer, ce peut être dangereux, surtout pour les personnes sans réserves glucidiques ou graisseuses. Le malade risque de perdre son immunité dont il a tant besoin. Mais il faut éviter l’extrémisme, dans un sens ou dans l’autre. »
Alors que faire ? Cet article, comme le documentaire de Thierry de Lestrade, comme la publication des recherches de Valter Longo et l’écho qu’elles reçoivent, risque de pousser des malades de plus en plus nombreux à jeûner seuls ou à se mettre entre les mains de charlatans. Beaucoup le font déjà « en cachette » de leur médecin. Il serait temps que les a priori tombent pour qu’ils se sentent accompagnés. Des essais thérapeutiques prévus sur des patients du service d’oncologie de l’hôpital Avicenne, en Seine-Saint-Denis, devraient démarrer en 2014. Il y a urgence.

L'énergétique dentaire

Le principe de l'énergétique dentaire : la vitalité de nos dents est liée à notre équilibre et à notre santé psychique. Une pratique destinée à connaître un bel essor
L'énergétique dentaire
Au début des années 1950, deux professeurs de chirurgie dentaire, René Soulet et André Besombes, se prennent de compassion pour leurs jeunes patients : leurs appareils dentaires sont très contraignants et ne sont pas du meilleur effet ! Pour les aider à passer un été plus agréable, ils mettent au point une gouttière amovible en caoutchouc, un « conformateur », à porter uniquement pendant la nuit. Au retour des vacances, surprise : les résultats de cette gouttière sur la position des dents étaient, en deux mois, supérieurs à celui des appareils fixes ! Comment la « gouttière Soulet-Besombes » est-elle capable de rééquilibrer la denture aussi rapidement ? À ce jour, le mécanisme de cette amélioration parfois spectaculaire n’a pas encore été découvert. Cet appareil tout simple a participé à l’évolution d’une approche différente des soins dentaires, dite « énergétique », qui a été popularisée lors des polémiques sur les amalgames au mercure.

Ce système de gouttière en caoutchouc, dont il existe plusieurs versions sous le terme d’« activateurs plurifonctionnels », a été repris entre autres par Michel Montaud, le fondateur de ladentosophie. Pour cette thérapeutique, l’équilibre buccal est l’expression de notre équilibre physique, mental et émotionnel. C’est une méthode active dans laquelle la personne mobilise son système volontaire conscient et inconscient – on doit mâchouiller la gouttière pendant un certain temps par jour – pour rééduquer les fonctions vitales.
Une autre approche, issue du mouvement homéopathique né au début du XXe siècle et dont l’un des représentants est aujourd’hui Albert Roths (energetiquedentaire.fr), veut que le rôle du dentiste ne soit pas uniquement mécaniste : il ne suffit pas de soigner des caries ou d’enlever des dents, il faut traiter le terrain et la personne dans sa globalité. Des praticiens, qui ont parfois une formation complémentaire en psychothérapie, travaillent aussi avec des approches naturelles : aromathérapie, homéopathie, ostéopathie, médecine chinoise…
Dans la troisième approche, qui complète les précédentes, les dents ne sont plus considérées comme simples outils à broyer les aliments, mais comme organes énergétiques, reliés aux autres organes physiques et à notre psychisme. Ainsi, chaque dent représente un aspect de la personnalité. Avec la dentisterie « holistique »,Estelle Vereeck a mis au point un décodage, fondé sur le « langage des dents » : au-delà des causes physiques (sucres ou bactéries), des facteurs psychiques peuvent être responsables de problèmes dentaires – la peur face à des difficultés incontrôlables peut provoquer un déchaussement ; le déni de certaines émotions, déclencher un abcès… Elle a ainsi mis au point une « analyse psychodentaire », qui permet, en plus du traitement énergétique, de faire un réel travail sur soi.

Les vertus de l'huile d'onagre

Importée par accident d’Amérique, l'onagre, cette grande fleur jaune, produit de minuscules graines dont l’huile est réputée pour ses vertus curatives, notamment pour les problèmes de peau.
Les vertus de l'huile d'onagre
t en jetant sur les rivages de l’Atlantique les sacs de terre qui stabilisaient les navires que, au XVIIe siècle, des marins de retour d’Amérique ont importé, sans le savoir, les premières graines d’onagre. Forts de leurs récits, les guérisseurs occidentaux s’en sont emparés. Et ont rapidement adopté cette plante robuste que les Amérindiens cultivaient pour se nourrir et pour ses vertus thérapeutiques sur les contusions, les maladies de peau ou les troubles respiratoires. L’huile d’onagre rencontre un tel succès qu’elle est surnommée "panacée du roi" en France et en Angleterre. L’Oenothera biennis, une belle et haute fleur jaune parfumée, est connue sous plusieurs noms : "herbe aux ânes", l’onagre étant un âne sauvage ; "primevère du soir", la fleur s’ouvrant avant la tombée de la nuit; "jambon de saint Antoine"ou "du jardinier", sa racine cuite prenant la couleur et un léger goût de jambon. Si ses jeunes pousses, certaines de ses feuilles et sa racine sont comestibles, c’est l’huile obtenue par pression à froid de ses minuscules graines qui est utilisée pour ses propriétés thérapeutiques.

La découverte du rôle des acides gras essentiels - dont font partie les oméga-3 et 6 - a placé l'huile d'onagre parmi les produits les plus appréciés. Elle contient en effet une proportion très importante d’acide gras gamma-linolénique, de type oméga-6, capable de réduire les inflammations. Dans certaines conditions, par exemple en cas de diabète ou d’eczéma, notre organisme a du mal à le produire. Cette huile végétale est riche aussi en acides gras polyinsaturés et contient de la vitamine E, bénéfique pour la peau, les cheveux et les ongles : une gélule standard représente 100 % des apports journaliers recommandés.
Depuis une quarantaine d’années, de nombreuses études scientifiques ont mis au jour ses effets sur l’arthrite, l’eczéma, les maladies cardio-vasculaires, la maladie de Raynaud, la neuropathie diabétique, les douleurs mammaires, le syndrome prémenstruel, le cholestérol, l’ostéoporose... S’il est aujourd’hui possible d’affirmer que l’huile d’onagre est une excellente source d’acides gras essentiels pour le maintien d’une bonne santé, les chercheurs ne s’accordent pas toujours sur son efficacité à traiter certaines pathologies.
Sous forme de gélules et de capsules pour un usage interne, ou en petites bouteilles pour un usage externe (à garder au frais et dans l’obscurité pour éviter l’oxydation des acides gras, qui sont très fragiles), l’huile d’onagre est très bien tolérée. Il est généralement recommandé d’en consommer deux ou trois gélules par jour pour aider son organisme à lutter contre certains désordres hormonaux, la sécheresse de la peau ou son vieillissement prématuré, la chute des cheveux... Dans tous les cas, prenez les gélules au cours des repas pour éviter les effets indésirables (légères nausées) qui peuvent survenir chez les personnes fragiles.

Les élixirs floraux contre l'addiction à l'alcool

 Isabelle, 36 ans, mariée et sans enfants, souffre d’un problème d’addiction à l’alcool. Poussée par son conjoint, elle décide de consulter un naturopathe conseiller en élixirs floraux.
Les élixirs floraux contre l'addiction à l'alcool
« Lorsqu’elle est venue me consulter, Isabelle en était à une bouteille de whisky par jour… Mais elle n’était pas du tout dans le déni de son addiction à l’alcool et voulait vraiment s’en sortir, ce qui était déjà un sérieux atout dans sa démarche », explique Alain Tardif, naturopathe, fondateur de l’Académie européenne des médecines naturelles et auteur de nombreux livres. « En général, je commence par une consultation en naturopathie avec, entre autres, un historique du passé médical de la personne. Cet entretien me permet d’avoir une vision globale de son cadre de vie et de trouver les solutions adaptées. Très rapidement, Isabelle m’a dit que, soutenue par son mari, elle voulait résoudre son problème pour avoir un enfant. Mais j’ai estimé qu’elle avait un fond dépressif. J’ai donc continué à l’interroger pour essayer de découvrir la cause initiale de sa dépendance et pour savoir à quel point elle se torturait intérieurement. »

La jeune femme a réfléchi, mais n’est pas parvenue à situer un événement déclencheur de son penchant pour l’alcool. Jusqu’au moment où elle a avoué que c’était l’ennui qui la poussait à boire, et qu’elle avait honte de son comportement. « Comme Isabelle, certaines personnes ressentent une impression permanente d’ennui car elles n’ont pas trouvé leur voie, leur chemin de vie ou leur vocation, même si elles ont un travail, poursuit Alain Tardif. Pour tromper le sien, Isabelle buvait et avait ensuite honte d’elle-même. Donc, elle buvait encore plus pour oublier sa honte… C’était une réaction somatopsychique, une émotion compensatoire qui l’enfermait dans un cercle vicieux dont elle ne pouvait sortir toute seule. Je me suis donc uniquement concentré sur sa dépendance, raison pour laquelle elle était venue me consulter. »

Traitement physique et émotionnel

Le thérapeute lui propose en premier lieu un traitement « physique » à base de romarin, qui est un excellent activateur du foie pour l’élimination de l’alcool. Ensuite, pour traiter le côté émotionnel, il conseille à Isabelle trois élixirs floraux : aigremoine, indiquée pour les personnes qui cherchent à fuir la réalité ou à masquer les souffrances intérieures par les drogues ou les sensations extrêmes ; moutarde, pour ceux qui éprouvent une tristesse profonde ou un sentiment de mélancolie sans raison apparente ; folle avoine, pour ceux qui s’ennuient dans leur vie ou ont l’impression de ne pas être acteurs de leur existence.

Transformer nos blocages

Les élixirs floraux ne sont ni de l’homéopathie ni de la phytothérapie : ils sont obtenus en déposant les fleurs à la surface d’un bol d’eau de source dynamisée et en les laissant exposées au soleil pendant quelques heures. Ainsi, l’eau s’imprègne de leur « information vibratoire ». Ces élixirs n’agissent donc pas directement sur le corps, mais aident à élargir notre champ de conscience, à transformer nos blocages, nos émotions et nos comportements en favorisant l’expression de nos capacités personnelles. « Je fabrique moi-même mes élixirs, précise Alain Tardif, mais je ne dilue pas mes solutions dans l’alcool, ce qui aurait été malvenu dans le cas d’Isabelle ! La base de notre travail, ce sont les trente-huit Fleurs de Bach, dont le catalogue date des années 1930. »

Aujourd’hui, la plupart des spécialistes ont développé la technique avec d’autres plantes pour répondre avec plus de précision aux maux de notre époque. « Par exemple, après trois séances où nous avons vu une amélioration spectaculaire de son état, j’ai proposé à Isabelle l’élixir de sabot-de-Vénus – la fleur la plus protégée de la flore européenne, dont je fais un élixir sans la cueillir –, qui est idéal pour ceux qui ont des difficultés à ouvrir leur cœur, à faire rayonner leur lumière intérieure ou à exprimer leur amour. Deux mois plus tard, elle est venue m’annoncer qu’elle attendait un enfant ! »

Les praticiens

Académie européenne des médecines naturelles (AEMN). Fondé par Alain Tardif, cet organisme de formation continue propose un enseignement pluridisciplinaire en naturopathie – avec un cursus complet de formation –, et dans les domaines des thérapies naturelles (élixirs floraux, nutrithérapie, réflexologie plantaire, mycothérapie, thérapie par l’argile…). Outre des stages accessibles à tous, l’AEMN donne aussi des cours et met à disposition un annuaire des praticiens sur son site Internet. Les élixirs de fleurs rares sont disponibles sur le site naturbio.com.
Rens. : 04 77 53 70 45 et aemn.org.
Centre Bach France. Département français du Bach Centre anglais, cet organisme propose une formation en trois niveaux et un annuaire en ligne des conseillers formateurs français. Les Fleurs de Bach Original sont distribuées par le laboratoire Famadem (site Internet :famadem.mc).
Laboratoire Deva. Fondé en 1986 à Autrans, dans les Alpes françaises, ce laboratoire a développé une centaine d’élixirs floraux originaux. Avec l’institut Gaïa de recherche et de formation sur les élixirs floraux et l’association Edelweiss, Deva propose des formations et des stages pour nous apprendre à élaborer des élixirs et à les utiliser.
Rens. : 04 76 95 35 87 et lab-deva.com.

L'historique

Après ses études de médecine à Londres, Edward Bach (1886-1936) fait des recherches sur des vaccins homéopathiques et se pose un jour une question révolutionnaire pour l’époque : les déséquilibres émotionnels peuvent-ils être la cause de nos maladies ? En 1930, il s’intéresse aux travaux de Paracelse, ce médecin et alchimiste du XVIe siècle qui avait découvert une relation entre la forme physique des plantes et leurs qualités « intérieures ». Il apprend à méditer et fait ses premières expériences, quasi alchimiques, avec des fleurs. En quelques années, il met au point ses trente-huit « Fleurs de Bach » selon un procédé toujours utilisé aujourd’hui. Son catalogue sera ensuite complété par les « élixirs floraux contemporains » mis au point par différents laboratoires, avec une multitude de fleurs et de végétaux, comme les élixirs européens, californiens, andins, du bush australien…

S'initier aux Fleurs de Bach

Peur, incertitude, solitude, hyperactivité : des élixirs de plantes peuvent nous aider à apprivoiser nos états émotionnels.
S'initier aux Fleurs de Bach
Dans les années 1930, Edward Bach, un médecin anglais remarque qu’une fleur d’Impatiens pousse vite, en bousculant ses voisines pour occuper toute la place. Un comportement, somme toute, humain ! De cette observation, Bach tire une méthode, inspirée par l’homéopathie. Elle joue sur l’analogie entre nos états émotionnels (accompagnés de manifestations physiques) et le « caractère » de trente-huit espèces florales.
Ainsi, l’élixir d’Impatiens va calmer une tendance à la précipitation, à l’hyperactivité ou au manque de respect envers autrui, attitudes associées à des tensions dans le cou ou à une mâchoire serrée. Les fleurs sauvages fraîchement cueillies infusent au soleil dans de l’eau minérale ou sont portées à ébullition. Puis, le liquide auquel la plante a transmis son énergie est mélangé à une quantité équivalente de brandy en guise de conservateur. L’essence mère est alors diluée dans ce même alcool (« 2 gouttes pour une once » selon la formule originale).
Ces élixirs possèdent le statut de complément alimentaire. Des gouttes à laisser sur la langue, à diluer dans un verre d’eau, à poser sur le corps (creux des poignets, points énergétiques...) ou à ajouter à un onguent. Et plus récemment, des « perles » sans alcool et une crème apaisante (Rescue, mélange de cinq essences). Pour nous aider à faire le bon choix, les fleurs sont classées dans sept catégories : peur, incertitude, manque d’intérêt pour le présent, solitude, hypersensibilité aux influences et aux idées, abattement (désespoir), souci excessif du bien-être d’autrui. Une bonne classification qui nous pousse à écouter nos sensations et accroître la connaissance de soi.

1 commentaire:

  1. Si vous souhaitez inverser votre diabète de type 2, normaliser votre glycémie et vous épargner les amputations, une vision floue, une soif excessive, la faim et tous les risques associés au diabète… et si vous êtes une personne particulièrement intéressée à le faire sans dépendre de médicaments pour le reste de votre vie, alors voici de bonnes nouvelles.J'ai découvert un remède naturel et sans danger à base de plantes qui contient des médicaments pour traiter le diabète. 1 et 2, de plus, qui aide complètement à inverser le type 1 ou le diabète de type 2, même pré-diabétique, normalise les niveaux de sucre dans le sang et aide également à réparer le pancréas afin qu'il fonctionne normalement comme Dieu l'a créé pour le faire venir d'un docteur en phytothérapie populaire appelé DR UDO. J'étais une fois un ancien patient diabétique comme vous. Mon nom est HANS FRANCISCO, je suis heureusement marié et avec des enfants. Depuis environ 10 ans, on m'a diagnostiqué un diabète de type 2. Pendant ces 10 années, j'ai toujours eu à m'inquiéter des aliments qui feraient monter mon taux de sucre dans le sang. J'étais donc toujours prudent quant aux aliments que je mangeais. La routine quotidienne était la suivante: - Je devais me piquer les doigts avec des lancettes douloureuses et coûteuses… - J'étais constamment anxieuse et stressée de maintenir mon poids et de suivre mon taux de glycémie… - Je dépensais une bonne quantité d'argent en insuline tous les mois. Jusqu'à ce que DR UDO vienne à ma rescousse avec ses puissants médicaments à base de plantes que j'ai utilisés pour guérir de façon permanente le diabète de type 1 et 2.Dr udo propose divers médicaments pour soigner toutes sortes de maladies, telles que le HPV, le diabète, le cancer, la syphilis. , les verrues génitales, le vih, la maladie du rein, le cancer du cerveau, l'asthme, l'hépatite B, la pneumonie, l'arthrite, la candidose, etc. il y a l'adresse e-mail et le numéro whatsapp du Dr .do. WHATSAPP numéro + 2348051075165.Ajoutez-le sur WhatsApp ou emaill et écrivez-lui, il est un puissant médecin des herbes médicinales qui soigne divers types de maladie. Mon courriel ... hansfrancis25@gmail.com.Vous pouvez m'écrire si vous voulez me demander quelques questions concernant le traitement.

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